WAMBO COIFFEUR A YAOUNDE
WAMBO va se décider à être coiffeur. WAMBO apprend la coiffure en vendant du pain. Plus tard, WAMBO, connaissait déjà coiffer tout en continuant la vente du pain. WAMBO, avec les ristournes du pain, réussit à créer son propre salon. C’est dans la coiffure que WAMBO demeurera jusqu’à se marier.
WAMBO JEAN ERNEST SE MARIE
WAMBO est marié d’une femme. Seulement, au moment de prendre sa femme, Dieu recommanda à WAMBO de dire qui est sa personne à sa femme. C’est ainsi que WAMBO révèle à sa femme qui il est. Ce n’était pas facile puisque la femme n’avait pas voulu comprendre et accepter qui il est. Mais, il a fallut beaucoup de signes de Lui pour que cette femme comprenne qui était donc son mari. C’est ainsi que WAMBO a livré beaucoup de secrets sur lui à sa femme et lui a donné des instructions de rester calme jusqu’au moment indiqué qui vivra verra.
WAMBO PERD SON SALON DE COIFFURE ET APPREND UN NOUVEAU METIER : LA PEINTURE
Ceci étant, l’agrandissement de la route principale de TSINGA (Ndlr : quartier de Yaoundé reliant le marché central au palais des congrès de Yaoundé) viendra démolir le salon de coiffure de WAMBO. WAMBO perdra alors ses clients et ne pouvant plus s’ouvrir un salon, il décida à nouveau d’apprendre un nouveau métier. WAMBO va aller donc apprendre la peinture en bâtiment. Il peint les bâtiments, il peint les maisons de la ville, mais jusque là WAMBO décida avec sa femme devenir commerçant. C’est ainsi que WAMBO va trouver une boutique dans le quartier où il chargera et confié la gestion à sa femme pendant qu’il faisait sa peinture.
WAMBO A NOUVEAU COMMERÇANT A YAOUNDE
Plus tard, la boutique prospérait, et WAMBO ne pouvait plus laisser sa femme seule vendre alors il abandonna la peinture pour se joindre à elle. Tous deux vendaient désormais dans la boutique. Il vendait donc avec sa femme pour gagner leur pain de tous les jours. Ainsi, donc WAMBO vend tellement jusqu’au jour où un malheur lui arriva.
WAMBO EN MARCHE POUR DEVENIR PERE SOFFO : DEBUT D’UN LONG CALVAIRE
Un jour, une femme sollicita « s’amuser » avec WAMBO et WAMBO est résistant. WAMBO ne veut pas de cette femme. Mais cette femme avait tellement soif de WAMBO. Croyant que WAMBO la simplifiait, WAMBO a été catégorique sur sa décision. Cette femme, voyant cela, décida de l’empoisonner.
Et comprenez que WAMBO même dans le Mungo a été victime d’un autre empoisonnement toujours de la part d’une femme. Et ce poison en ce temps, en était le troisième. Alors WAMBO doit commencer à souffrir. WAMBO doit commencer à souffrir, et chercher le traitement par ci, par là. WAMBO est déjà adulte. WAMBO peut parler de lui maintenant.
WAMBO CHEZ LES MARABOUTS POUR CHERCHER SA GUERISON, LES MESAVENTURES DE WAMBO CHEZ LES MARABOUTS
Alors, lorsque WAMBO Jean Ernest a reçu le poison, WAMBO cherche la guérison par ci, par là. C’est ainsi que j’irai trouver un marabout du village Bamena (Ndlr : un village dans le département du NDE, région de l’Ouest du Cameroun) et il me recommanda beaucoup de choses. J’achetai tout ce qu’il fallait et vint le trouver en compagnie de ma femme, à l’état de grossesse de ma deuxième fille. Je vins le trouver, alors il laissa ma femme chez lui et me conduisit dans un cimetière des anciens maquisards. On entra au cimetière et on s’approcha d’un tombeau. Il cogna ce tombeau : « kwan kwan kwan » quelqu’un répondit, je lui demande : « Luc, qui est donc celui qui répond ainsi ? Il me répondit en grondant : « No bi na pupils wou go wok you ? » (Ndlr : N’est ce pas c’est ceux qui vont te traiter ?) Je lui demandai en riant : « woukan man go wok mi ? (Ndlr : qui est donc celui là qui va me traiter ?).
Alors il m’a demandé d’écrire une lettre et de dire dans celle-ci tout ce dont je souffrais. J’écrivis cette lettre puis il la prit, la lût et me dit que les esprits lui avaient demandé de passer le lendemain puis il la posa sur la tombe. Après toute cette cérémonie, nous étions rentrés. Le lendemain, nous y étions rendus. C’est alors que je me souvins n’avoir pas mis dans ma lettre « quelque chose d’important ».
J’avais trop de problèmes qui m’angoissaient. Alors je dis à ma femme, qu’est ce qui m’arrive ainsi jusqu’à je risque d’entrer ans la sorcellerie. Que vais- je dire à ma mère ? Je suis seul à ma mère.
WAMBO PIEGE LE MARABOUT
C’est alors que j’ai réfléchi et une idée m’est venue à la tête. J’ai donc dit ceci à ce marabout : « Lorsque je venais te voir, c’était grâce à mon frère. Il m’avait demandé de venir te voir si tu peux me guérir, il me donne de l’argent et je te paie. Mon frère là est un policier ». C’est alors que j’étais allé chercher un ami que je l’avais déguisé en un policier en civil. Puis je rentre lui dire que j’ai pris rendez- vous avec mon frère là, le policier qui est allé au stade couvrir un match et c’est demain lundi que nous viendrons. Mon frère ainsi est venu, et j’ai pris un cahier à la boutique pour lui donner avec un stylo (bic) et on s’est rendu chez le marabout en question. Dès qu’on est arrivé, il l’a menacé ainsi : « je ne l’ai pas envoyé pour que tu le trompes ! » puis il demanda sa carte d’identité Nationale, releva dans son carnet son identité puis lui dit : « je vais aller vérifier si c’est toi qui va le guérir. Et si quelque chose lui arrive tu seras responsable ». Dès notre départ, le marabout ramassa ses bagages et s’en alla. Il vida les lieux.
WAMBO CHEZ UN DEUXIEME MARABOUT A BAMOUN
La maladie continua à me ronger, alors, je me rendrai chez un deuxième marabout. Il s’agit d’un Bamoum. Celui-ci me dit : « On t’a attaché en brousse, trouve-nous de l’argent, nous allons aller te délivrer. Cet argent, tu vas changer en petite monnaie ».
Je suis allé tout faire pour en trouver et changer cet argent en petite monnaie puis retourner lui donner. Il prit un paquet de papiers fait semblant d’y avoir attaché cet argent et me donna en me demandant d’aller chez moi mettre au grenier et je suis rentré chez moi avec cela. J’ai grimpé garder cela au grenier pour attendre le jour qu’il demandera d’enlever.
WAMBO A L’HOPITAL CHINOIS DE MBALMAYO
Pendant ce temps, la maladie ne faisait que me ronger. C’est alors que je décidai me rendre à Mbalmayo chez les chinois, à leur hôpital. Là, ils distribuaient gratuitement les médicaments et pour moi, ils prescrivirent et m’envoyèrent acheter en pharmacie. Je rentrerai chez moi, dans la maladie et dit à ma femme : « je ne peux pas garder l’argent chez moi et mourir de maladie ». J’ai décidé monter au grenier chercher le paquet d’argent là pour acheter mes produits. Je monte au grenier porter le paquet en question ramené de chez le marabout Bamoun, j’appelai ma mère et ma femme pour détacher ensemble cet argent. Je détacherai, soigneusement et il n’y avait même pas 1 franc. C’est alors que fâché, j’ai ramassé ce tas de papiers et me rendre chez lui.
Ce marabout avait demandé à ses femmes de ne pas me dire qu’il était à la maison. Je restai alors chez lui pour le voir avant de rentrer. Alors le marabout resta et moi aussi.
Dès que la famine commença à ronger ce type, la femme avait déjà terminé de préparer longtemps avant. Puis, il sorti de la chambre. Je lui avais demandé : « eh, mallam, n’est-ce pas on m’a dit que tu n’étais pas là ? » Et il répondit: « non, je suis rentré la nuit et la femme là ne savait pas que je suis là ». Je lui dis : « je viens te voir pour l’argent là ». Il crit : « yéeh », il a crié et commencé à chercher les justificatifs. Alors, je me suis querellé avec lui et lui ai demandé d’attendre que j’aille chercher la police. Avant que je n’arrive avec la police, ce dernier avait plié les bagages avec sa femme, ils sont partis sans destination.
Alors, j’étais retourné chez moi en souffrance.
WAMBO CHEZ UN AUTRE MARABOUT DE BORNE 10 A MBALMAYO RENCONTRE AVEC UN SERPENT BOA
On m’a traîné partout, sur la route de Mbalmayo à Borne 10 chez un marabout. Celui- ci avait une chambre avec une autre petite à côté où il mettait les œufs. Ces œufs finissaient, mais je ne savais pas ce qui diminuait les œufs. On ne savait pas quand est ce que cela diminuait. Mais une nuit alors que je dormais seul dans cette chambre, j’ai laissé la lampe. C’est alors que je vois un serpent boa, un gros serpent se rouler en direction des œufs et avaler, les œufs un à un. Je n’ai plus fermé l’œil jusqu’au matin. Dès qu’il a avalé ces œufs, il est retourné dans la petite chambre d’à côté.
Le matin, le marabout arrive et me demande si j’ai bien dormi, je lui dis non. Et il me demande pourquoi, je lui réponds : « non ! J’ai vu un gros serpent venu avaler tous les œufs là ». Il m’a grondé : « tu dormais ou tu regardais les œufs ? » je lui dis ensuite
-Sais-tu ?
-Non
-Je veux rentrer
Il faisait n’importe quoi, je disais seulement : « je vais rentrer ».
Je ne savais plus comment dormir même chambre avec le serpent. Comme il savait que je connaissais qu’il a un serpent boa, il pouvait me faire mal. J’ai alors décidé ne plus dormir là-bas. Je lui dis que si je continue à rester ce serpent va m’avaler. Alors je suis rentré à Yaoundé. Et cette fois-ci, WAMBO Jean Ernest décide de ne plus jamais se rendre chez les guérisseurs.
WAMBO COMMENCE LES VISITES MEDICALES
Je commence alors les visites médicales, cette fois-ci à l’hôpital Central de Yaoundé. A l’hôpital Central, les examens sur examens, seront effectués mais tous seront négatifs. Je vais me rendre dans toutes les cliniques de la ville mais tout cela sera négatif. J’ai tout fait sans suite.
WAMBO ENTRE DANS SON PREMIER COMA
Alors les malades, c’est ainsi que je suis tombé dans un coma. J’entre dans un coma de trois jours et très profond, le plus long.
Dans ce coma, je reçois un message. J’entre dans ce coma étant chez moi. Et beaucoup de bandjounais avec qui je faisais la réunion s’étaient décidés de cotiser pour acheter mon cercueil. Mais, ma femme se souvient de tout enseignement que je lui avais donné. Je lui avais recommandé que s’il arrivait que je tombe dans un coma que l’on ne m’enterre pas avant cinq jours. C’est l’occasion pour moi de vous dire cela encore. Je vous le dis pour que ma femme ne soit pas la seule à le savoir. Même vous, sachez le ? Vous pourrez dire ce jour là que : « Père nous a dis un jour, cela ». Donc si vous me voyez coucher attention de prendre des décisions avant cinq jours. Donc ma femme s’était souvenue de tout ce que je lui avais dit. La femme leur avait donc informé que : « mon mari m’avait déjà dit qu’un jour, s’il tombe dans un coma que l’on ne l’enterre pas avant cinq jours et qu’on ne le met pas dans un cercueil ». C’est alors qu’elle s’est mise à prier. Elle a expliqué cela à beaucoup de gens qui étaient à côté de moi. Au troisième jour, je suis sorti du coma.
