WAMBO SORT DU COMA AVEC UN MESSAGE
Je suis sorti du coma avec ce message. Le message a été profond. Il s’agissait de fermer ma boutique et de partager l’argent aux pauvres. Lorsque j’ai donné cette nouvelle à ma femme. Je croyais qu’elle devait me demander : « mon mari, tu vas vendre cela que je vais manger quoi avec les enfants ? » Mais elle l’avait accepté comme si elle attendait. C’est ainsi que nous appelions quelqu’un à qui vendre cette boutique. Tout ce que nous avions perçu de cette vente, nous avions commencé le partage dudit argent. Du quartier de la briqueterie (Ndlr : quartier de Yaoundé au centre ville) au marché central pendant trente jours j’avais partagé cet argent. Et le Seigneur me recommanda de faire attention de donner un franc à un bien portant, une personne valide. C’est ainsi que tout ce que j’avais obtenu allait à tous les malheureux que je rencontrai.
MALADE, WAMBO SERA ACOMPAGNE AU VILLAGE BANDJOUN
Ainsi donc, tout n’était pas fini. La maladie n’était pas finie. En ce temps là j’ai demandé et avec l’accord de ma femme de m’amener au village. Alors elle m’amena au village. Alors avant d’y aller, je lui ai dit : en cours de chemin, dans le car qui me conduisait au village : « Si j’entre encore dans le coma ne pleure pas. Que ceux qui m’accompagnent ne t’aident pas à pleurer. On demande de rester tranquille si non au village, les gens viendront t’aider à pleurer croyant que tu apportes le cadavre.
Alors nous sommes allés à Mokolo (Ndlr : quartier populaire de Yaoundé) et nous avons payé le car qui devait nous conduire de Yaoundé à Bandjoun. Nous avions payé le transport à 700F CFA soit 1,5 euro pour arriver au village Bandjoun.
WAMBO ENCORE CHEZ LES MARABOUTS
A l’arrivée, on me montre un « bon guérisseur » dans un village Bahouan. J’y vais alors, arrivé, j’entre dans un coma profond si bien que mes grands frères loueront un pousse-pousse (porte-tout) et viendront d’urgence me porter et me ramener à Bandjoun.
Malheureusement celui-là ne durera pas longtemps. Ils m’amènent à nouveau quelque part. Malheureusement ce guérisseur ne peut pas me donner un traitement. Celui-là déclare toujours que : « personne ne peut te guérir sauf Dieu. ». Son remède n’a rien fait. Et par contre lorsque les patients lui parvenaient, il m’envoyait en brousse chercher leur remède.
Chaque fois que je lui demandai de m’envoyer aussi cueillir mon propre remède en brousse, il disait : « Jamais ! Personne ne peut te guérir. Personne ne doit te guérir ».
LE MALADE WAMBO GUERIT LES MALADES CHEZ UN GUERISSEUR.
Mais je me suis aperçu que certains malades qui s’amenaient à lui, c’est plutôt moi qui les guérissais. C’est alors qu’un jour, plus de quinze personnes sont arrivées chez lui, à son absence et c’est moi qui les avais guéri.
Un autre jour , ma femme me trouva là-bas et me dit : « je suis venue te voir parce que j’ai rencontré la femme qui t’avais fait mal. Elle m’a donné une adresse pour rencontrer quelqu’un qui pouvait te guérir », on va y aller. J’ai répliqué: « ma femme, dis moi que tu es allée te réconcilié avec elle pour venir me finir. Tu causais quoi avec elle ». Elle répond : « mon mari, tu crois que c’est moi qui puisse te faire mal ? » Est-ce que je pouvais imaginer que tu puisses encore passer à côté d’elle ? Néanmoins, j’ai récupéré l’adresse et lui dire : « rentre voir mes enfants ». Elle était rentrée s’occuper des enfants.
PERE SOFFO SE REND A BAMOUN
Je suis alors resté prendre mes petits frères, puis on s’est rendu à Bamoun (dans le Noun, un village de la région de l’Ouest Cameroun).
On rencontre alors un Mallam, le nommé Mallam Ali. Il dit : «je connais la femme qui t’a envoyé ». J’ai alors dis à mes petits frères que : voilà c’est ici qu’elle avait pris ce poison. On y était resté quelques semaines, et le monsieur effectua un voyage. Nous étions restés, puis il alla pour un mois sans retour. Par derrière, aucune de ses femmes ne me donnait à manger. J’avais faim et constamment, elle n’attendait que le moment où je mettais pied dans sa cuisine pour ramasser de l’eau à boire pour qu’elle me rappelle quand est-ce que je vais mourir.
Mais j’avais mes deux bouteilles des brasseries dans lesquelles je puisais mon eau. Je versais cette eau sur ma serviette et utilisais chaque fois pour nettoyer ma face et au moment de prendre mon bain, je me rendais à la rivière.
LA MISERE DE WAMBO CHEZ LES BAMOUNS
Un jour je me suis décidé à partir. Je sors de cette concession, prend le chemin sans savoir avec précision où je me rendais. J’avais marché et je suis arrivé dans un champ de paille, j’ai alors commencé à arracher les pailles pour déterrer les racines que je mâchais pour extraire son jus sucré. Rassasié, je poursuivais ma marche jusqu’à un endroit où l’on avait cultivé une grande étendue de patate douce jusqu’à déterrer. Alors, je me suis alors jeté dans ce champ et déterrer les boutures pour retirer les patates restées dans le sol lors de la récolte. J’ai alors déterré une bonne quantité de patates puis continuer ma marche jusqu’à une brousse où il y avait un arbre fruitier noir à maturité. Je suis allé au pied de ce fruitier noir ramasser des fruits noirs qui étaient tombés et enfuir dans la poussière chauffante grâce au soleil. Lorsque cela fût tendre, je les consommais. J’ai alors voulu emporter l’autre pour souvent préparer, mais un autre cœur me dit non. A SUIVRE…
BUREAU LUMIERE CAMP DE YAOUNDE
MESSAGE DU PROPHETE DU DIEU VIVANT : PERE SOFFO
-Bonsoir les malades de Père
-Bonsoir Père
La semaine ne nous est pas bien passée. Comme vous le savez.
Monsieur Nicolas FODJO qui est notre père, notre frère et notre ami, beaucoup le connaissent, c’était le chef de l’équipe technique du Bureau Lumière. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est monsieur Nicolas qui a bâti le camp tel que vous le voyez. Alors, je ne sais pas si quelqu’un puisse demander que Dieu lui donne à la manière qu’il a demandée à Dieu. Je puis vous dire que, vraiment, Dieu a donné à monsieur Nicolas ce qu’il Lui avait demandé.
Monsieur Nicolas, chaque fois, quand je le trouve dans le travail, il me dit : « Père c’est toi qui sait ce que tu as mis en moi pour faire ce travail. Car ma santé ne tient pas. Tout ce que je fais, c’est vous qui me donnez la force. Mais je me demande que, même s’il reste qu’un seul jour, si je suis ici pour travailler et que le seigneur m’appelle, je n’ai pas besoin que l’on vienne d’ailleurs pour informer mes frères du Bureau Lumière que je ne vis pas. J’aimerai que le seigneur puisse m’appeler pendant que je suis là dans le travail ». Alors monsieur Nicolas sera appelé quand il était en train de travailler là en bas. Monsieur Nicolas, vraiment, beaucoup d’entre vous ne le connaissent pas. C’est un ancien médecin ; un ancien infirmier qui était en service au CHU (centre hospitalier universitaire à Yaoundé). Il est allé en retraite après avoir travaillé même à Loum, et un peu partout dans la république.
Oui, il est un béni de Dieu. Il est entré au Bureau Lumière de tout cœur.
DE QUOI NICOLAS EST- IL MORT ?
Nicolas avait un mal pulmonaire et chaque fois il en souffrait. Il venait ici au camp chercher son traitement comme tout le monde, mais samedi, monsieur Nicolas est arrivé ici, on voit son état délicat, il a même fait des examens mais il demande : « est- ce que PERE est déjà là ? » on voit son état de santé inquiétant et on lui demande qu’il était préférable qu’il reste interner à l’hôpital. Mais il dit : « non, j’attends PERE ». Il reste à l’entrée pour attendre mon arrivée – juste au moment où je fais mon entrée, il a vu le PERE. C’est tout ce que je puis vous dire. Dieu l’a appelé là ici au premier carreau (Ndlr : père indique avec son bâton un emplacement dans le carreau des grands malades juste devant le père et sous le manguier qui supplante le front droit du camp de Yaoundé carrière sur un rocher). Alors, ceci étant comme en Afrique, l’homme ne meurt pas, on va vous dire qu’on l’a tué. Mais je vous rappelle que monsieur Nicolas est un homme un peu abandonné. Il était abandonné, mais je ne peux pas entrer dans les détails.
Le deuil de monsieur Nicolas vous concerne. Je crois que le Bureau Lumière n’attendra pas beaucoup d’autres personnes. Mais, les amis de l’équipe technique l’on déjà gardé à la morgue en attendant les membres de sa famille. Donc, nous attendons la décision de la famille. Je crois qu’Edouard est là. Ce que nous disons est ceci.
LEÇON D’UNE VIE : HOMMAGE A MONSIEUR NICOLAS FONDJO.
Heureux celui qui bâtit sa vie dans le meilleur. La mort nous inquiète mais pour ceux qui ont l’expérience, ils savent que la vie continue. Voilà monsieur Nicolas, chaque fois qu’il tombait, il se relevait. Le voici, le Seigneur a bien voulu l’appeler.
L’HYPERTENSION
Et comme nous entendons ce problème d’hypertension, cela tue rapidement. Surtout, quand ça te renverse.
Le mardi dernier, à la fête des enfants ici, si Dieu n’était pas avec votre servante maman Justine, elle partait. Heureusement quelqu’un l’avait attrapé de justesse. Elle partait si elle tombait. Ce qui est dangereux c’est qu’en cas de tension, c’est le fait de tomber. Et là, je peux vous donner un petit conseil aux gens qui ont la tension. La tension dont on parle, on peut la traiter mais pour une petite négligence de traitement, cela vous coûte la vie.
Nous avons donc décrété cette semaine de prière qui est d’abord la semaine de la fête, la semaine de la préparation de la fête de l’assomption. La semaine de préparation pour la fête du 6 août. Et nous avons ajouté la fête de monsieur Nicolas. Donc toute la prière de cette semaine, une fois pendant la préparation de la fête, on prendra aussi des prières d’accompagnement pour votre frère, votre fils et votre ami Nicolas. C’est ce que vous devez faire dans la semaine.
Gardez votre foi ferme. Nous avons beaucoup à dire, mais nous avons deux problèmes qui vont nous préoccuper ce soir.
Nous allons commencer par le compte rendu du voyage de travail au Benin par celui que j’ai nommé l’ambassadeur du Bureau Lumière Rostand.
