Actualité

LA FETE DU 8 MARS 2011

 

-Bonne fête

-Merci, Maman

-Je ne sais pas si c’est le matin ou le soir. En ce jour, je sais que l’évènement qui fait l’actualité est la fête du 8 Mars. Journée que les femmes du monde ont décrété comme Journée de réflexions pour se pencher sur la douleur des femmes dans le monde.

En effet, les femmes avaient des problèmes dans leurs foyers, dans leurs services, dans les familles etc. Et dans ce traumatisme, elles se sont trouvées une journée qu’elles ont décrétée comme journée de réflexion sur ces souffrances. Cette journée n’était pas consacrée à boire et à saouler ce n’était  pas une journée de désordre pour dormir dehors. Ce n’était pas une journée pour décréter que l’homme doit préparer et la femme reste croiser les bras pour manger, NON.

C’était une journée pour réfléchir sur comment faire pour sortir de cette souffrance. N’est ce pas ?

-Oui, maman !

-Les femmes, ne souffrez vous pas ? Hein ?

Cette journée était donc consacrée à la liberté de la femme.

Dieu a créé l’homme libre, mais la femme n’avait pas de liberté envers l’homme. Les femmes étaient matées par les hommes. En ce temps là la femme n’avait aucune considération. Elle était traitée de tout genre. Les femmes mouraient nombreuses à cause du mépris. Nous pouvons en citer.

-Il existe des hommes irresponsables qui refusent de s’occuper de la grossesse de leurs épouses. Certaines meurent même parce qu’elles ont manqué le remède pour se soigner. N’est ce pas ?

-Oui, maman.

-La femme Africaine souffre de même que les femmes dans le monde. Seulement les femmes Africaines souffrent doublement.

Auparavant, la femme dans un foyer devait aller cultiver, récolter aller vendre et payer l’impôt de son mari à l’administration ainsi qu’acheter ses vêtements. Elle s’occupait de tout pour l’homme.

Mais quand il fallait la mépriser, on allait jusqu’à la bastonnade et même le renvoi. On portait ses choses pour jeter. Aussi, on confisquait ses biens qu’elle aimait trop etc.

D’autres femmes allaient en mariage et s’efforçaient pour bâtir la famille et dès que l’argent entrait, l’homme s’en accaparait et soumettait cette femme avec qui il avait cherché à la misère et la torture. Ils vont même jusqu’à les répudier pour épouser une autre.

Voilà les quelques formes de souffrances qui ont poussé la femme à réfléchir.

Elle soufre dans la grossesse, l’accouchement, les enfants c’est elle seule qui s’en occupe. De même l’homme devient un autre gros bébé à ses côtés. Et toutes ces charges ont amené la femme à réfléchir sur son devenir. On voulait ainsi en ce jour amener la femme à mieux s’épanouir et avoir un peu de liberté dans le monde  où elles ont trop de problèmes.

FEMME : MAGASIN DE DIEU

 

Or, nous devons comprendre une seul chose, à savoir : Dieu choisit la femme comme son magasin. Dieu a choisi la femme comme un magasin qui garde des choses dans ses entrailles. Chaque personne a été accouchée par une femme. C’est la femme qui accouche le ministre, le bandit, le Président de la République, un prêtre, un évêque etc. La femme est un magasin. Pour ceux qui sortent du ventre, du magasin des femmes ne veulent pas voir les femmes respirer, sachez que c’est elle qui porte toute la charge au vu des souffrances  de la femme, prenons le cas du Cameroun. Ici chez nous même :

D’abord la circoncision des jeunes filles. Lorsqu’on demande pourquoi est-ce qu’on encourage les hommes à exciser les jeunes filles ? Ils déclarent que cela  permet à ces jeunes filles de ne pas ressentir la satisfaction sexuelle. Ils veulent être les seuls à jouir du plaisir sexuel. Les hommes en pensant ainsi, s’accaparent de tout jusqu’à s’accaparer même de la vie d’un être humain. C’est la cause de la forte mortalité des jeunes filles dans la région septentrionale du Cameroun.

D’autre part, on le fait ainsi sans prendre des mesures hygiéniques, sans soins au préalable et la fille reste prisonnière entre leurs mains. Ils t’enferment ainsi sans soins et c’est alors que beaucoup crient et pleurent en se défendant.

Toujours ici chez nous, certaines femmes accouchent et les enfants ne les obéissent même pas. Certains jeunes garçons gueulent leurs mères et même frappent sur elles. Ce sont là toujours des problèmes. N’est ce pas ?

-Oui, maman

-Qu’est ce qui pousse donc la femme à aller jusqu’à décréter une journée de la femme ? C’est simplement parce qu’elle voudrait être supportée au moins dans son foyer par son conjoint afin qu’ensemble ils puissent mieux éduquer leurs progénitures. N’est ce pas ?

-Oui, maman

-Par ailleurs, on n’applique les rites de veuvages qu’aux femmes, n’est ce pas ?

-Oui, maman.

-Avant qu’on ne décrie fortement ces rites et coutumes banales de veuvage, ici même au Cameroun on constatait que dans certaines régions, on obligeait la veuve à se déshabiller et marcher nue devant les amis de son mari ou au marché. Tout cela pourquoi ?

D’autre part, on déclare qu’on va aller laver le veuvage sur la femme qui a perdu son mari. Comme si dans un foyer seule la femme goûtait cela. En ce moment certains méchants profitaient de ce temps de douleur pour exterminer toute une famille. Voilà autant de points qui ont touché les femmes le plus et les a poussés à réfléchir sur leur devenir, comment faire pour sortir de ces situations ?

Aussi, dans certains villages, lorsqu’une femme portait une grossesse, on commençait à sillonner devant sa porte pour réserver le bébé qui naîtra, si c’est une fille. Ainsi, quelque soit l’âge de l’homme, il devait prendre l’enfant qui va naître comme épouse. « Cette fille est ma femme ! » déclaraient –ils. Pour cela, il suffisait de déposer beaucoup de fagots de bois chez le père ou bien, on dotait le père de beaucoup de cadeaux pour garantir ce bébé. Dans la plupart de cas, le père prenait tous ces cadeaux sans même demander le consentement de sa femme porteuse du bébé. Cette dernière n’avait pas de choix.

-Même parmi vous, n’y a-t-il pas des femmes qui sont dans des mariages forcés par leurs parents ?

-Il y en a maman.

-Il y a beaucoup de raisons qui avait amené la femme à réfléchir en un jour de l’année pour réfléchir sur son avenir. Les femmes dans le monde souffrent sérieusement de violence dans les foyers. L’homme refuse de dialoguer avec son épouse et la violente tous les jours. C’est autant de choses qui ont poussé les femmes à réfléchir sur les voix et moyens pour sortir de ces désordres.