Et je comprends aujourd’hui. L’enseignant continue avec d’autres exemples. Supposons que tu as triché pour devenir pilote puisque pour être pilote il faut un grand bagage d’intellectuel. Maintenant que tu es au contrôle d’un avion et ça nécessite de manipuler les boutons d’ordinateurs pour faire décoller l’avion. Et que quelque part en plein vol, tu n’arrives pas à manipuler un bouton pour résoudre une situation et l’avion s’écrase. Que va-t-il se passer, tu t’es tué ainsi que les autres. Est-ce que Dieu pardonnera ? » Il a répondu « non, monsieur ».
Cet enseignant me raconte avoir multiplié des exemples jusqu’aux fonctionnaires comment c’est dangereux de tricher ainsi que ces conséquences. J’ai pris des exemples relatifs à leurs parents. Ce qu’il a pris comme exemple est pertinent. Aujourd’hui, demandez même à vos parents ici au Cameroun, dans plusieurs sociétés, beaucoup de cadres ne connaissent rien et seuls les subalternes traitent leurs dossiers.
C’est le Cameroun d’aujourd’hui. Ils le font tellement que si ton adjoint ne connaît pas traiter ces dossiers, on ira en observant le curriculum vitae on verra que ce Directeur ne l’est que de non et est vide dans sa tête. Je vous assure même chez ces gros directeurs vides, il y a des moments qu’ils vont réfléchir et réaliser que la paresse n’est pas bien mais par orgueil, il continuera à dormir au service laissant toute la tâche à son adjoint. Très souvent, par orgueil, il a honte de demander à son adjoint de lui montrer comment travailler et c’est ainsi que notre nation pourrit chaque jour que Dieu a crée.
Il y’a des chauffeurs qui commettent des accidents à causes des permis trichés. Ils ne connaissent pas les feux et ne distinguent pas les feux rouges du feu vert. De même que les dépassements. Il sait seulement conduire et partir. Ainsi, parce qu’il n’a aucune notion de conduite dans sa tête, il va aller ainsi compromettre à la vie de plusieurs personnes à un tournant.
Même jusqu’en cuisine, si vous n’apprenez pas, vous ne pouvez pas cuisiner jusqu’à ce que c’est bon. C’est ce que vous devez comprendre. C’est pour cette raison que les africains souffrent beaucoup en matière de nutrition. Vous verrez des repas qui donnent tellement de cholestérol dans le corps que l’on présente à table. Pourtant il y a des repas qu’on peut préparer sans cube, ni sel, ni même de l’huile. On prépare des repas et dose soit du sel, soit du cube pour que cela soit bon.
On fait tout cela parce qu’on ne connaît pas. Lorsqu’on ne connaît rien, on doit apprendre. La tricherie est un danger. Mais, se battre pour mériter c’est la réussite de la vie. L’homme doit se battre pour mériter soi-même.
Moi, quand je plante mon bananier, je suis fier de voir son bourgeon floral sortir. Quand il murit, je le coupe, prépare et mange avec appétit. Il y avait une récitation à l’école primaire, intitulée « mon papayer ». Dans un gain de ma cour, il y a un papayer. C’est moi qui l’ai semé. La graine ronde et noire ; il était petit comme moi. Mais le voilà plus haut qu’un Homme. Ce papayer, que j’ai semé, ile st à moi et fait ma joie » Jean et Karl.
Les enfants ont pris cette récitation de tout cœur).
- Il est à moi et fait ma
- Ma joie !
- Ma joie parce que quoi ?
- Parce que c’est moi qui ai semé
- Quand tu trouves même d’autres papayers dans la cour des autres même si cela te plait, peux-tu le toucher ?
- Non, maman.
- Même si l’on t’en donne. Est-ce que tu auras autorité d’en toucher à tout moment ?
- Non maman.
- Voilà donc le plaisir de ce qui appartient à quelqu’un.
« Il est à moi et fait ma joie ».
Il en est de même comme tu peux le lendemain dire à tes enfants. Il est à moi et fait mon mérite. Je travaille comme ceci parce que j’ai mérité et non pas parce que j’ai triché.
- Bonne fête
- Merci maman
- Bonne fête et bonne fête encore
- Merci maman
- Prochainement !
- (Vif cris des élèves et étudiants(.
RDV le 23 Août pour la Bénédiction de la rentrée scolaire puisque la rentrée c’est le 05 Septembre.
- Le 30 à Duala, je serai avec les autres, n’est-ce pas ?
- Oui, maman.
- Voilà tout ce que je pouvais vous donner en ce jour.
Si vous retenez ceci, alors prochainement, j’ajouterai plus que ça.
- Vifs cris et applaudissement des élèves et étudiants venus très très massivement environs 12 000 enfants et parents étaient présents ce jour.
Nous terminons en mettant un peu de cube.
Bientôt, vous allez vous rendre au village pour les réunions familiales vous savez qu’en ce mois d’Août, les vieux véhicules, longtemps gardés sortent pour chercher l’argent.
1- D’abord je prierai l’Eternel Dieu de vous mettre dans ces ailes partout où vous irez. (Vifs cris) de joie de la foule) d’un.
2- De deux, quelque soit là où vous rendrez, prenez votre temps pour prier et boire votre bonheur, vous oindre avec l’autre en disant : » Seigneur accompagne-moi, et ouvre-moi le chemin ».
3- Au village, le plus souvent lors de vos réunions familiales, il y a certains rites qu’on vous oblige à faire.
Il y a des rites bidon pouvant compromettre à la vie de l’Homme des rites dangereux. Je m’efforce à vos éduquer chaque jour parce que beaucoup peuvent entrer dans la sorcellerie sans savoir. J’ai trouvé en Afrique de l’Ouest des enfants qui ont reçu une éducation digne d’exemple. Elles étaient éduquées dans la sagesse et du respect.
Quand vous vous amenez chez quelqu’un, si vous toquez à la porte, attendez que l’on vous réponde. Laisse que l’on te permette d’entrer pour que tu entres. Parce que tu peux ouvrir brusquement et trouver que ceux qui sont dedans ne sont pas des êtres humains, mais plutôt des fantômes et ils t’avalent.
Lorsque tu veux parler à quelqu’un et tu trouves qu’ils sont en causerie, frappe les deux mains en disant : « s’il vous plait papa. » S’il ne dit rien, part. S’il répond, dis-lui ce que tu as à lui dire.
Vraiment, j’ai observé que votre manière d’agir m’inquiète. Parce que vous toquez en entrant. N’en parlons plus même chez moi à Douala. Il y a des gens qui entrent dans ma chambre sans se gêner jusqu’à trouver quelqu’un sur le lit.
On frappe et entre aussitôt on te trouve même au lit et on reste là de façon naturelle pour te contempler. C e n’est pas du tout bon cette manière de se comporter. Je me souviens, je suis montée ici quand papa (PERE SOFFO) vivait, une servante avait posé son problème à PERE SOFFO qui lui avait déclaré ce jour là : « c’est une chance pour toi parce que le ciel est ouvert pour t’écouter ». Nous nous sommes assis pour l’écouter nous détailler la solution à ce problème.
A un moment donné, une femme entre et s’assoit
J’ai dis « madame, excusez-nous ». La bonne dame s’est bien rangée pour s’assoir en disant. « Vous parlez de quoi dont on ne peut pas comprendre. Je vais aussi m’asseoir » et elle s’est assise.
Dans son calme, PERE SOFFO a regardé et fiasqué en disant à celle-là ceci : « Est-ce que tu peux supporter le fardeau de ce que tu fais là ? » La femme a répliqué : « Quel fardeau Père, tu es là pour nous. »
Et s’est mise à rire.
A un certain moment, j’ai voulu me lever pour la mettre dehors, le Père m’a dit : « En cette circonstance où le ciel est là entrain de nous écouter tu sais que si tu touches quelqu’un maintenant ce n’est pas bien puisque le ciel va récupérer. Laisse-là.
On m’a regardé et elle est repartie quand tout a été fermé. Jusqu’à nos jours, la servante en question n’a pas eu la solution à son problème. Ce n’est pas bien parce que cette ignorance, vous ne cessez de la répéter sans cesse.
On vient de parler de la tentation. Plusieurs fois, lorsque certains nous trouvent entrain de causer, ils s’introduisent jusqu’à donner la réponse plus que la vraie réponse attendue. Tout ceci sans savoir qu’ils font mal aux autres. Vous faites ainsi et les autres perdent.
Parce qu’il y a des choses dont d’autres peuvent arriver devant moi ainsi et le ciel intervient. Et lorsque vous venez brutaliser ainsi vous venez ainsi brutaliser leurs vies à jamais. J’ai trouvé cette éducation au Bénin, et cela m’a plus.
Quand un enfant de même qu’un grand vient toquer à une porte tant qu’on ne lui permet pas d’entrer, il retourne pour revenir plus tard. Dans vos villages et départements beaucoup entrent dans la sorcellerie et les mauvaises choses de cette manière là. Très souvent, s’ils arrivent quelque part et trouvent deux ou trois personnes assises entrain de causer, ils portent leurs chaises et s’assoient à leurs côtés.
On te dira : ta manys, so’ papring be. O them be péé? (Mon cher soit le bienvenu ! tu viens de quel ville ?) ogs yaouné. (Tu réponds je viens de Yaoundé) Re gaz cws’ si ls’ (Assoies toi donc) Na’ shws jys bj’ ? O gaz’ êl ! A shws ji mf’’/pe shtts’ mansk’.
On te demande de bien t’installer. Et tu réponds « oui » voilà que tu viens d’entrer dans la sorcellerie. La charge sur laquelle tu t’assois est ainsi compliquée et ils faisaient leurs choses avec des esprits que tu ne connaissais pas. Tu viens t’introduire dedans. Il faut être sage… (Départ pour le Bl Yaoundé/prière).
