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PREMIER CONTACT AVEC LA FAMILLE MALLAH 

J'arrive un jour à préparer mon gâteau Koki (met très consommé en région Bamiléké au Cameron). Je laisse là bas, je voulais partager et donner aux enfants, ma voisine arrive et je lui dis : « Voici qu'on m'ordonne d'aller donner la nourriture là en haut à une dame que je ne connais pas ». Je me suis amenée ce jour moi-même chez Mallah. Je n'oublierai jamais le Message que j'avais laissé. J'étais arrivée au moment où elle avait reçu un message qui lui demandait d'aller à Yaoundé voir le PERE et elle n'acceptait pas. Elle avait préféré aller voir l'évêque. A l'archevêché, elle avait piqué une crise jusqu'à être conduite au village. J'avais rencontré son mari et les enfants et je leur avais donné à manger. J'ai dit à son mari : « je ne suis pas venue te regarder. Je suis venue regarder les enfants parce que je savais qu'ils étaient seuls. Mais Dieu m'envoie te dire de laisser l'égoïsme. Si non ça ne tiendra pas. Je suis venue comme celle qui éclairera afin qu'ils puissent mieux voir » Il m'a dit : « j'ai du plantain ».Il m'en a donné une main. Je lui ai rendu cela en disant : « Tu as huit régimes et tu ne me donnes qu'une seule main comme pour ainsi remplacer ce que je t'ai donné ? C'est indigne de moi, je ne mange pas ». Bref, en ce temps tout repas, venu de qui que ce soit était interdit de passer à mes lèvres. Soit, je préparais pour manger, soit je restais affamée. C'est ainsi que j'ai continué. Commençant ainsi à Bépanda (NDLR : quartier de Douala, ville du Cameroun).

En 1982 PERE nous (Mallah et moi) présenta à PK8(Douala) et dit : « Désormais vous allez travailler à Bépanda ensemble. Après 2 semaines de travail, l'autre sur Douala. 
C'est ainsi que nous travaillons. Toujours dans ma tête, je demandais toujours au Seigneur quoi faire. Imaginez –vous que vous avez un enfant qui vient précocement de se marier à 23 ans, elle reçoit des choses pareilles? Voilà les choses s'ouvrent, je crois à 25 ans. Me voilà toute petite devant tout un monde, une foule .Ce que j'avais remarqué et qui m'encourageait au fur et à mesure c'est qu'il y avait des moments, je comprenais que ce n'était pas moi qui parlait, mais que c'est réellement quelqu'un qui parlait en moi. Je devais continuer ainsi jusqu'au jour où Dieu devait me demander de prodiguer ce chant : « Mgâmdo'

Mәjyә bә wә so'o le pa'
 
Cyәpo yeso ntәm wap. Tә o da
lәm hә ?Cu' pyә gho vog
guŋŋ Ta' Cu' pyә gho vog guŋ Ta
! Cu' pyә gho khui po Ta shwә nomgui!»

Il m'a ordonné de lever les aveugles et les paralysés debout. Il y eût 27 (vingt-sept) paralysés qui ont marché et 37 (trente sept) aveugles qui ont retrouvé la vue. Ce jour, c'est toute ma famille qui était en joie parce qu'on disait que: « Dans sa folie, elle est allé jusqu'à guérir les gens ».C'est alors que tout Douala s'était déversé. Vraiment c'est une longue histoire. J'ai cru me sauver la tête. Dans mon âme et conscience j'ai dis:« Si tu es avec des gens qui te dépassent, par respect il faut les respecter », c’est devenu un autre problème auquel nous avons beaucoup lutté pour ce phénomène. Pour être brève, nous sommes arrivés au point où en 1995, j'étais avec vous à Yaoundé et le phénomène qui a divisé le Bureau Lumière s'est posé. Je suis rentrée, je ne pouvais rien faire parce que tout était saturé. Voilà, j'ai cru que tout était terminé. Hélas, voici que jusqu'à nos jours, je vais d'étapes en étapes, d’épreuves en épreuves. Vraiment, c’est tellement nombreux au point qu'on ne peut pas compter. C’est trop nombreux. Tout ce que je peux vous dire qui m'a le plus marqué. Papa, lui dans ses idées voulait me nommer sa mère. Mais Dieu refusa de ne pas me nommer sa mère, mais qu'il me donne un nom autre que celui de sa mère mais très significatif. D’où MARIE LUMIERE.