COMMENT EST-CE QUE L’ON SERT DIEU ?
-A travers les hommes
-On sert Dieu à travers les autres, à travers les hommes « J’étais malade, tu n’es pas venu me regarder. J’ai marché nu, tu ne m’as pas vêtu. J’avais faim, tu ne m’as pas donné à manger »
Est-ce donc cet esprit qui se présentera devant toi ?
-Je vais vous dire quelque chose en vérité, on pouvait même bénir vos eaux pour qu’on rentre, demandez-moi pourquoi.
-Pourquoi maman,
-Parce que tout le rosaire que nous prenons là suffit pour un homme de changer. Tout ce qu’on a fait là est largement suffisant.
Si tu reçois rien que cela dans ta vie, en vérité, je ne vois pas ce qui pourra t’empêcher d’être avec le Ciel. On pouvait finir ce rosaire, bénir les eaux pour que vous rentrez mais, il y a un problème. Comme il faut parler au fur et à mesure, sachez que la parole de Dieu déracine les racines démoniaques dans ceux qui sont possédés. C’est une vérité. La parole de Dieu le bouge au fur et à mesure que tu parles et à la longue, il s’en va.
La parole de Dieu déracine le démon dans l’homme.
La parole de Dieu change l’homme.
Revenons à ceci.
QUAND ON RECITE ET RECITE LONGUEMENT, QU’EST CE QUE CELA SIGNIFIE ?
Récitez longuement signifie insister sur ce que l’on fait pour mieux comprendre ; pour mieux apprendre. On insiste longuement dessus pour mieux apprendre comment vivre dans la dignité spirituelle pour être meilleur devant Dieu. Dans ces récits, ça n’engage que nous.
Les paroles qu’on laisse chaque fois qu’on insiste n’engagent que nous.
Seulement, Dieu ne veut qu’une seule chose de nous. Il veut que nous changions. Il veut que l’homme soit libre. Il veut que tu te libère de cette masse, de ce fardeau que tu portes au dos ici sur terre. Monsieur, libère-toi de penser tous les jours : « Oh, je n’ai pas travaillé. Que ferai-je ? »
Libère-toi de dire chaque fois : « oh, je ne suis pas riche, Pauvre de moi »
Libère-toi de dire : « je ne vaux rien ». Toute personne vaut quelque chose devant Dieu. Il ne regarde pas si tu as mangé ou pas. Viens à Lui, viens à Lui, Lui qui est Lumière dans ta vie, Il te dirigera mieux. Comme lui-même l’a dit. Regardez les oiseaux du ciel qui mangent et se changent de vêtements, combien de fois pour l’homme ?
SOLIDARITE AFRICAINE (plan social) UN EXEMPLE POUR LE MONDE ENTIER
Ici en Afrique vous êtes bien.
Ailleurs, beaucoup peuvent mourir de famine parce que personne ne leur fera quoi que ce soit. Mais en Afrique, quelqu’un dans votre souffrance peut vous proposer de prendre du pain quelque part pour manger. Ce qui ne se passe pas ailleurs.
Si Jésus a insisté longuement sur le partage, je puis vous dire qu’en Afrique il y avait déjà ce sens de partage. Chez les « blancs », en occident c’est le contraire. Chacun mange ce qu’il mérite. Et si tu ne mérites pas tu meurs. On trouvera cela normal. « Tu meurs parce que tu mérites », « tu meurs parce que tu ne mérites pas être parmi les hommes ».Vous êtes en train de faire venir cette mauvaise mentalité occidentale ici en Afrique progressivement. Sachez que vous courrez ainsi à la mort. A la longue, vous ne pourrez plus changer cela. Cela vous dépassera d’arranger à la longue.je prends un exemple si vous voulez. Hein ?
-Oui, maman
-Il y a aujourd'hui certains jeunes qui disent que si l'on veux venir chez-eux, qu'on les appelle d’avance. N’est ce pas ?
-Oui, maman.
-« Parce que je n’ai pas de nourriture à partager avec eux. Il ne faut pas qu’ils viennent me déranger.
-Pensez vous que vous êtes plus pauvres que vos parents avant?
-Non, maman
-Jamais de la vie, vous n’êtes pas plus pauvres qu’eux. Mais sache que dans tes prières de tous les jours, ce que tu demandes si tu ne le donnes même pas tu prépareras et jeteras ce qu’il devait venir manger chez toi.
-Prenons d’autres exemples
-Oui, maman
-Il y a aujourd’hui plus d’une vingtaines d’années, on voyait des familles qui aidaient les oncles, les cousins et les nièces. De nos jours, il n’en est plus rien. Je peux dire que cela s’était arrêté à notre génération et aux générations justes derrière nous. Les 3è générations après nous c’est nul. Si tu les aides, c’est pour eux comme une obligation de votre part. C’est comme si tu étais obligé de le faire. Si tu ne l’aides pas pour lui tu deviens gros sorcier.
EDUCATION A L’AFRICAINE UNE TRES GRANDE RICHESSE
Qu’est-ce qui nous amène à faire cela ?
Certains vont prendre cela à la légère. Si vous voulez écrivez, mentionnez ceci.
« Un moment viendra où vous regretterez de l’éducation Européenne que vous êtes en train d’amener chez vous ici en Afrique. Un temps viendra où vous allez regrettez cela. Parce qu’eux aussi, cherchent comment faire pour mieux éduquer leurs enfants ».
Vous trouverez des enfants dont les parents pendant les week-ends ou les congés ramassent leurs enfants pour aller en campagne les bastonner copieusement, attend que les cicatrices finissent et les ramènent en ville.
L’enfant dit : « je vais te porter plainte » il répond : « vas-y, comment pourras tu prouver que je t’ai tapé ? » Tout ceci parce qu’en occident un parent ne peut pas correctement corriger son enfant chez lui.
En occident, dès que tu as mis l’enfant au monde, tu es obligé de lui donner tout ce qu’il demande. Si tu ne lui donnes pas tout ce qu’il demande, le service social va récupérer l’enfant et tu ne le verras plus. C’est leur manière de faire. Et c’est cela que vous voulez instaurer chez vous en Afrique ? Alors que les oreilles d’un noir sont aux fesses.
C’est-ce que vous voulez faire chez vous ? Est-ce qu’en faisant cela que les enfants vous comprendront ? Je dis c’est zéro tout rond.
Je m’interroge sur ce que cela vous apportera à la longue, cette éducation occidentale que vous voulez amener en Afrique.
LE RESPECT DE L'HOMME AFRICAIN
Revoyons cet autre exemple
Où est passé le respect ?
Où est passé le droit de naissance ?
Ça n’existe plus.
De nos jours, c’est vous-même qui apprenez la désobéissance, le manque de respect aux enfants.
Dernièrement, j’ai vu quelque chose qui s’est même produit chez moi. Et cet enfant n’a pas cédé.
« Les oreilles du Noir c’est aux fesses ! » Marie Lumière
« Je veux ton pain là »
« Je ne donne pas ! » a répliqué l’enfant.
Lorsque tu demandes quelque chose à un enfant en disant : « je veux… », L’enfant reprendra de même quand il grandira. C’est ce que tu lui as appris.
Demain, il prendra le couteau et te le mettra au cou pour te rappeler : « je veux l’argent, madame ! » c’est ce que tu lui as appris. Tu ne peux jamais enseigner le respect.
EDUCATION A LA POLITESSE, A LA SOUPLESSE, UNE PRIORITE.
Chez nous, en disant : « S’il te plaît tonton,… »
Qu’est ce qui ressort de cette expression ?
Le respect, l’amour, la politesse…
« S’il te plait tonton, est- ce que je peux…? »
Quand on dit cela, qu’est ce que ça signifie ?
Entrons dans le détail.
Quand l’enfant dit : « s’il te plait… », il y a d’abord la souplesse qui anéanti la colère. « S’il te plait, … » « papa, s’il te plait je peux… »
Dernièrement j’ai dit à un enfant qui disait qu’elle ne peut pas parler à son père. Je lui ai dit que : « si tu ne connais pas parler à papa, c’est que tu n’as pas appris la souplesse, la manière de parler ».
La souplesse, la manière de parler vaut plus que ce que l’homme peut dire. Vous trouverez que dans des milieux, il y a certaines personnes qui sont capables d’apaiser la colère quelque soit le degré. Ceux là le font avec une souplesse. Quand il n’y a pas cette souplesse, à quoi s’attend-on ?
-A la violence
-La violence.
-Quand il y a violence, quand il y a colère, la guerre suit. Parfois même on bagarre avant de se ressaisir quelque temps après. Puisqu’on réalise que ce que l’on fait, on n’aurait pas dû le faire. Apprenez à être souple car dans la souplesse, il y a la dignité de l’esprit.
Mais quand on veut être dur à tout moment, il y a beaucoup de choses qui vous échappent.
Et alors, ce rythme d’éducation ne permet plus aux enfants de s’exprimer devant leurs aînés, devant leurs parents. Ils ne se soumettent qu’au moment où ils veulent demander un service.
Ainsi, ils ne peuvent pas savoir comment frapper le bureau d’un supérieur pour demander un service, alors ils créent ainsi le chômage alors qu’il y a du travail partout.je vous dis une vérité.