JESUS CHRIST TE TEND LA MAIN

-Celui qui te tend la main c’est qui ?

C’est le Christ en face de toi. Il te tend la main dans sa parole dans le message de tous les jours, dans les chansons

Il te tend la main en passant même par celui à qui tu ne croyais pas.

Je vous ai plusieurs fois dire quelque chose ici, je ne sais si vous tenez compte

-Le savez-vous ?

-Non maman.

-Quand j’étais dans les problèmes à Bépanda-Douala, j’ai été surprise à cause d’une seule chose.

Ce qui m’avait le plus frappé :

1- C’est cette raison, C’est cette récompense de la vie spirituelle qui est ceci

Dieu dit : « Je récolte là où je n’ai pas semé », c’est vrai.

2-De deux j’ai compris une chose capitale :

Au moment où vous vivez parmi les hommes, Dieu seul connaît qui t’aime et qui ne t’aime pas.

J’ai compris que l’on ne doit pas mettre son cœur sur ceux qui vous embrassent trop plus que sur votre Eternel Dieu. Si non lorsque ceux qui vous aiment se retourneront contre vous, vous mourez.

3-J’ai compris que Dieu peut utiliser qui Il veut pour sauver autrui quand il le faut.

Puisque lorsque j’étais en discorde avec Mallah ce sont ceux avec qui j’étais le plus attachée qui étaient les premiers à me persécuter. Ce sont eux qui m’ont lancé les pierres. C‘étaient eux les premiers à vouloir ma mort.  J’ai même été surprise que ce soit ceux que je voyais à distance qui ont accouru à mon secours afin de me consoler. C’est pourquoi j’avais affirmé au profond de moi que :« Seigneur, tu as voulu utiliser ceux là pour me consoler et j’accepte »

S’il avait fallu que je tende la main à ceux sur qui j’ai le plus travaillé ou bien ceux à qui j’ai souvent donné des choses ou même ceux pour qui je me suis souvent peiné, c’est que je ne trouverai absolument rien, ni personne d’eux. Ce n’est pas là où vous avez trop œuvré qui vous sauvera ou vous aidera.

FAITES-LE BIEN SANS CESSE

Ce que je continue à vous dire c’est ceci : faire du bien sans cesse. Ce bien sera gardé dans un grenier.

Faire du bien sans cesse est une réserve dans un grenier où le moment viendra et le gardien de ce grenier s’en servira en votre faveur sans que vous ne vous en rendiez compte. Plusieurs fois cela m’est arrivé.

Une fois j’étais gravement malade. En ce temps là, je me trouvais parfois à un taux de 6 de tension artérielle. Quand c’était bon ce taux variait entre 6,5 et 7 et je me battais toute seule. Je vais vous dire quelque chose qui peut vous aider.

Parmi tous ceux dont nous avons eu à épauler à l’époque, il y avait un couple ami à mon mari qui n’avait jamais offert quelque chose à mon mari, ni même à moi et cela même lors de notre mariage. Mais chaque fois qu’ils arrivaient chez moi, je leur réservais toujours un accueil chaleureux et je les servais toujours à manger sans mot dire.

Au moment où les médecins exigeaient mon évacuation sanitaire en urgence au CUSS (Centre Universitaire des Sciences de la Santé) actuel FMSM (Faculté de Médecine et des Sciences Médicales) sis à Yaoundé. Nous sommes dans des années 1987, 1988. La toute première personne à me venir grandement en aide fût ce couple qui remis pour mes soins un don d’une valeur de 100 000 (cent mille francs) en espèce. C’était ainsi une personne qui ne m’avait jamais donné même de l’eau à boire.

Il s’était amené et dire à mon mari : « sauvons notre femme, sauvons la si elle peut vivre ».

Un autre arrive de la même clinique et dit : « il faut la sauver ; si avec l’aide de Dieu elle peut arriver à cet hôpital l’enfant survit et elle aussi »

A cette époque, j’étais enceinte et je souffrais beaucoup. Et ma tension artérielle ne subissait une baisse dangereuse qu’au jour le jour.

On avait été surpris cette fois-ci encore que celui qui sortit de l’argent revienne nous porter jusqu’à l’aéroport puis nous suivre par la route jusqu’à Yaoundé où il fera une semaine à mes côtés avant de retourner à Douala.

Lorsque deux semaines plus tard, je retrouvai conscience et début de soulagement, j’ai demandé à mon mari : «  où est-il ? » Il m’a répondu qu’il venait de partir. Je lui ai révélé que : « Dieu l’a utilisé pour beaucoup de choses auxquelles tu n’as pas compris »

« Où sont donc tous ceux avec qui tu montais et descendait au rythme de la boisson ? Où sont ils donc ?

Constate toi-même que jusqu’à nos jours personne n’a même demandé ce qui s’est passé ; quel problème tu as eu ».