« AU CAMEROUN, IL N’Y A PAS DE CRISE ».
Il y a simplement une crise de confiance. Le reste je vous dirai qu’il n’y en a pas. Parce qu’à l’heure actuelle, il y a manque d’employés. Puisque vos dirigeants ont déjà mis dans vos têtes : « tout pour moi, rien pour les autres »
La “feymania“ : (« Il faut que je fasse vite. Est-ce que je vais le servir simplement sans tirer ma part de profit ? Est-ce qu’il est de ma famille ?si je ramasse ma part dessus, ça me fera quoi ? ») Ces idées ont déjà envahi la jeunesse.
J’ai dit cela aux gens qui construisent, s’ils peuvent commencer leur maison à la fondation et terminer en tôlant sans chasser plusieurs maçons de leurs chantiers.
-C’est vrai ou pas ?
-C’est vrai
-Pourquoi ?
-La malhonnêteté.
-Parce que, s’il est honnête à la fondation, il ne sera pas honnête à l’élévation. S’il est honnête là, il sera malhonnête dans l’achat du matériel. Et si c’est toi le propriétaire qui achète ton matériel, il ne manquera pas de dissimuler même un clou. Hein ?
-Oui, maman
-Pourtant, il y a des gens qu’on discute ailleurs pour leur honnêteté. -Ceux là sortent leur devis et mentionnent exactement leur main d’œuvre pour éviter la tricherie.
Certains même ne mentionnent pas leur main d’œuvre et travaillent honnêtement.
REVENONS AU RESPECT : LE RESPECT EDUQUE
. Le respect éduque. C’est pourquoi un jour mon voisin du camp de Douala, paix à son âme, je me suis retrouvé avec lui à discuter sur la limite entre son terrain et le site du Bureau Lumière : camp de Douala.
Moi, je l’ai indexé comme quelqu’un de méchant en ces paroles : « vous trouvez un prunier / safoutier prêt à noircir, un manguier prêt à la maturité, vous découpez pour jeter pourtant cela n’est pas de votre côté ? »
Il répond : « Madame, vous me parlez ainsi en tant que qui ? Vous les bamilékés qui êtes courtois et connaissez le respect ; n’avez-vous pas le sens de respect en vous ? ».
Et moi de répliquer : « eh, eh, vous allez loin. Ce n’est pas en nous une nature. Le respect nous ne sommes pas nés avec, c’est l’éducation. Sachiez qu’il n’y a plus cela parce que nous sommes tous en ville, c’est l’éducation. Si vous n’avez pas été éduqué de cette manière, pourquoi donc vous en prendre à moi ? C’est l’éducation monsieur ! »
Et le monsieur de se gratter la tête en disant : « vraiment depuis que vous êtes là, vous ne m’avez jamais parlé sous ce ton, venez on arrange » c’est autant de choses.
Nous même, nous pouvons transformer nos enfants en ce que nous voulons. Parce que Dieu dit : « je vous ai créé libres, c’est ainsi que beaucoup de choses se passent »
C’est pourquoi je disais avant-hier (Jeudi 07 Octobre 2010, ceci : « vous qui vous plaignez des prélats et des religieux, si un d’eux est issu d’une famille où sévit le vampirisme, on l’accouche avec le vampirisme et lui apprend à manger les gens et il décide d’être prêtre, si pendant sa carrière, il ne décide pas de la même manière à couper ce lien de vampirisme, que sera-t-il ? »
-Vampire !
-Là où il est, il sera toujours vampire s’il ne change pas de lui-même. A moins qu’il ne décide de lui-même en disant : « comme je suis en train de suivre le Seigneur, j’arrête ainsi », mais l’orgueil ne permet pas à beaucoup de prélats d’ abandonner le vampirisme.
TOUT APPARTIENT A DIEU POUR SON SERVICE
*A présent, que rien ne commande aucune personne !
Mettez dans vos têtes ceci :
*« Tout ce que j’utilise est matériel de service pour Dieu »
Lorsque tu mettras cela dans ta tête, tu vivras mieux en demandant à Dieu et Il te donnera le peu avec lequel tu le serviras.
Si celui qui est véhiculé dit : « ma voiture est au service de Dieu »
Si celui qui a construit des maisons pouvait dire que : « ma maison est au service de Dieu ; si celui qui a des habits pouvait dire : « mes vêtements, c’est pour le glorifier ».
Alors l’orgueil finira dans ton cœur et tout ce que tu feras sera au service de Dieu. Il faut que nous comprenions cela. Dieu doit nous donner ce qui doit nous aller et ce qui doit aussi lui plaire.
Quand Jésus nous donne son corps en disant : « faites ceci en mémoire de moi », c’était pour manifester un amour à une dimension très large. Un amour express. Mais qui a déjà donc essayé d’arriver à ce niveau ?
Si tu le fais, cela veut dire que le même esprit en Jésus est en toi pour te pousser à le faire. C’est une vérité que je vous crache.
Puisqu’à nos jours, l’homme donne à son prochain de manière à jeter. Vous ne triez que les vêtements que vous ne portez plus pour en faire cadeau aux autres. Jusqu’à ce que parfois quand tu lui donnes et si tu vois que cela lui convient, tu regrettes même de lui avoir donné. Vous ne donnez que ce qui ne vous sert plus aux autres. Vous ne donnez pas ce que vous aimez. Ce n’est plus à la dimension de Dieu. Si vous voulez, je vous relate quelque chose que j’ai personnellement vécu. C’est une vérité, mais à cette période là je devais avoir entre 14 et 15 ans. Mais jusqu’à ce jour, je n’ai jamais oublié parce que cela m’avait marqué.
En cette période là une de nos sœurs qui voyageait pour l’Europe, (voir quelqu’un en cet époque qui voyageait pour l’Europe était difficile) Alors celle-là m’appela : « Marie viens ! » et je vins !
Elle me présenta les habits et me demanda d’essayer voir.
Dès que j’eu porté le premier vêtement, elle cria : « ou hou ! Ouh, c’est jolie sur toi ! Enlève ! » Puis j’enlevai.
« Prend ces chaussures, mesure ! » ; « Je mesurai : « tes pieds te vont bien dans ces chaussures ! Enlève ! » J’ enlevai.
« Prend la jupe ! » je l’ai prise et mesurer. « Ah ! Ah ! Ah ! C’est final la jupe plissé te va ! Enlève ! J’ai enlève.
-J’ai ainsi essayé plus de 10 vêtements. Mais savez-vous ce que j’ai finalement reçu d’elle ?
-Non, maman
-Les biscuits et les bonbons.
Ainsi, sur tout ce que j’ai mesuré je n’ai pas eu ma part.
J’étais devenue mannequin et j’ai reçu les bonbons et biscuits comme paie. Puis elle me dit : « viens je t’accompagne »
Elle me prit par la main et me ramènera à la maison. Arrivée à la maison, elle me dit : « j’ai bien voulu te donner des habits et je me dis que, comme la mère te “ gâte“(te met au petit soin), sûrement tu dois en avoir assez ». Dans l’ignorance des enfants, j’ai répondu : « si elle me gâte même, tata, est-ce que c’est ce que tu m’as donné ? La jupe plissée carrelée là, c’est ce qui me plaisait le plus ». Hélas, où était cela ?
Et comme maman était une autre coquette dame, quand elle a suivi notre conversation, elle est allée m’acheter trois jupes plissées carrelées.
Mais qu’est ce qui l’avait amené à faire cela ?
Sachez qu’il y a même des coiffeuses que, si elles réalisent qu’en te faisant une coiffure tu seras plus belle avec, elle bricolera seulement. (Ndlr : rire de la foule)
-Riez bien ! Elles font cela, elles se comportent ainsi parce que le sens de l’orgueil a dépassé la raison. Donnez aux autres ce qui vous plait. Ne pas donner aux autres comme si c’était des ordures à jeter dans la poubelle. Si je vous cite d’autres exemples cela vous fera rire à l’excès. Il y a tellement de cas.
Je reste chez moi, une autre m’apporte un sac de vêtements dans lesquels, il n’y avait pas de bons vêtements. Je lui demande ce qu’il faut faire avec. Même mes propres vêtements des fois, je les ramasse et partage. Je lui ai répondu que je suis à la fois couturière et j’ai comme réalité les vêtements. Tous ces histoires là ne me serviront pas » alors elle a réagi :
« Non, non, il y a des gens tout autour de toi que tu peux leur donner » je répondis : « ok ». Dès qu’on a dépouillé, il n’y avait même pas deux habits là dedans bien à porter. Je lui ai répliqué que tout cela mérite la poubelle.
On dit que : « la mère est sévère ! », je lui ai répliqué que : « je ne t’ai pas demandé quelque chose. Et ne me dérangez pas avec vos histoires là » et quand je réplique chaque fois, vous êtes les premiers à pleurer.
Je vais vous dire quelque chose.
Au lieu de faire pour faire ça vaut la peine d’attendre pour bien faire.
Tu donnes à un pauvre, parce que tu veux. Avant que tu ne te décides à lui donner, sache qu’il a d’abord grandi et ce n’est pas toi qui le nourris chaque jour. Tu l’as seulement trouvé pour le faire.
Au lieu de lui faire certaines choses, vaut mieux le laisser dans sa pauvreté et en ce moment, dans sa persévérance, Dieu pourra lui ouvrir les chemins pour qu’il devienne aussi quelqu’un. Il faut que vous compreniez cela. C’est autant de choses qu’il vous faut retenir.
Si vous voulez faire quelque chose, faites le bien. Si non, laissez cela. Ne le faites pas ! Ne pas vous couvrir de honte comme vous le faites.
Vous avez vos familles qui souffrent. Personne ne les regarde.
Vous avez des malades abandonnés partout personne ne les regarde.
Les malades, n’en parlons plus comme tous les jours, j’en trouve. Vous avez des gens abandonnés à eux-mêmes dans la souffrance personne ne les aide quand ils souffrent.
On trouvera au village des parents qui vivent seuls dans leurs maisons alors que leurs enfants hébergent 8 à 10 enfants autour d’eux en ville. Tu vas les trouver ainsi seuls peut-être dans deux hectares de terrain, seuls au milieu parfois. Alors qu’ils ont des petits enfants partout. Personne ne voulant s’occuper d’eux.
On dit que maman est malade, vous dites : « je n’ai pas de temps ». Mais quand elle meurt, toute personne vient couvrir sa honte.
Tout ce qu’on fait après la mort d’un parent c’est couvrir sa honte. Maman était montée, maman était descendue.
Moi, à ma place, je vous le dis et ce sont des choses que moi je fais. Moi si qui vous parle aucune malédiction n’arrêtera ni moi, ni mes enfants. Aucune malédiction ne pourra me toucher, jamais !
Ça ne touchera que ceux qui la cherchent.
Puisque, le plus souvent, les histoires que vous appelez la malédiction n’est qu’un jugement de votre propre psychologie. Exemple : « comme j’ai fait mal à tel, peut être c’est cela qui m’attrape comme ça »
« Comme j’ai fait telle chose, peut-être c’est cela qui m’arrête »
Dès maintenant, apprenez à aider les gens aux moments qu’il faut. N’attendez pas qu’ils meurent. Ne devenez pas des médecins après la mort.
C’est pourquoi au village j’ai répliqué en disant à un Monsieur qui faisait ce dont je ne me souviens plus. Je lui ai dit : « je reconnais que dans ce monde ce sont les gens qui tuent, et donnent le diagnostic de la maladie qui l’a tué ». Je connais ce monde ainsi
Mais attention ! Dites ce que vous connaissez.
-D’un, C’est dangereux quand un homme témoigne devant l’hostie sur quelque chose qu’il ne connait pas. Tu te condamnes toi-même.
-De deux, je ne comprends pas comment vous êtes. On dit que Jésus instaure l’Eucharistie comme signe d’Amour et d’entraidecomprenons bien ce que cela signifie. Certains ont avancé comme justificatif de leurs actes que : « ah, on contribue. Qu’est ce que cela avait à y voir ? »
-Si tu entres chez quelqu’un, vous préparez ensemble, il te sert et te gueule avec. Que signifie cela ? Cela veut dire qu’il a chié sur ce qu’il vient de faire. Hein !
-Oui, maman. Pensez-vous que quand il y a des cas ainsi personne ne se lève pour aller communier après un mensonge devant l’hostie, ne voyez-vous pas qu’ils seront corrigés dans leurs têtes ?
-bien sûr maman.
- Et cela leur permettra de comprendre que ce n’est pas bien.
Ainsi, prochainement, ils ne répèteront plus.
