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COMMENT RENDRE L’ETAT DU CAMEROUN RICHE ?

Tel en est de même pour vos taxes. Au lieu de faire des montagnes de taxes, il serait raisonnable de les baisser plutôt pour permettre à chaque personne de payer. 
Ecoutez-moi bien. Qu’est ce qui vous amène à ne pas gagner ?
Quand vous haussez les prix, aucun fond ne va plus dans les caisses de l’état. On passe toujours par derrière, par le back-back, pour payer et cet argent n’entre pas dans les caisses de l’Etat mais plutôt chez des fonctionnaires malhonnêtes. 
C’est pour enrichir le fonctionnaire des impôts. Mais en ouvrant une caisse et en baissant que ce soit moins, cela fera que chaque personne puisse venir payer dans les caisses officielles et le pays parce que voici le circuit d’argent.

COMPRENDRE LE CIRCUIT ECONOMIQUE

L’argent versé à l’état par les commerçants entre dans les poches des fonctionnaires sous forme de salaire. Ce salaire est reversé sur le circuit commercial sous diverses formes et le commerçant l’encaisse afin de payer ses taxes pour remplir les caisses de l’état ainsi de suite. Si le commerçant pleure, le fonctionnaire n’en n’aura rien. C’est la vérité. Et si le fonctionnaire pleure, le commerçant n’en aura plus et le circuit sera brisé. N’en voulez pas à ma bouche. 

COMMENT LUTTER CONTRE LA CORRUPTION DANS LA POLICE ?

Dans chaque point de contrôle de police, créez un poste de perception pour encaisser les frais de contravention exigés sur place à un taux très bas.  
Toutes les routes sont détruites, mais il faut voir ce qui entre aux péages tous les jours. Excusez-moi de le dénoncer. Ceci est aussi mon pays et je voudrai que ça progresse. Faites ces perceptions afin que l’on puisse au moins arranger ces routes avec cet argent. Cela ne ferait de mal à personne. On doit créer à ces postes de polices des postes de règlement de contravention qu’il faudrait baisser au moins à 200(deux cent) francs par contravention et vous verrez que vos problèmes économiques finiront dans un laps de temps à condition que ces fonds aillent droit où c’est destiné. Ce qui nous tue c’est de vouloir chercher à trop gagner immédiatement, le gros cœur.
Pourquoi est-ce que je dis que c’est le gros cœur qui nous tue ? 
Je vais toucher tout le monde. Ce système est allé jusqu’à vos progénitures. De nos jours, quand tu demandes à un enfant : « Donne-moi cette bouteille à côté de toi » il répond : « donne-moi 100 FCFA (cent francs) » 
- Donnes-moi de l’eau à boire
- « Donnes-moi 50 F (Cinquante Francs) CFA » 
Vous avez cultivé vos enfants à la corruption alors que vous avez des méthodes pour faire finir la corruption. Lorsque vous cultivez les enfants à la corruption, quelque soient vos cris, vos moyens de luttes contre la corruption, ça ne finira jamais.
J’ai pleuré à l’église dernièrement lorsqu’un pasteur s’est tenu debout et a déclaré que : « mes parents m’ont envoyé à l’école, et il faut que je leur rembourse leur argent ». Cela m’a sérieusement fait mal.
Lorsqu’un pasteur se comporte ainsi, où est-ce que cela nous amènera. Qu’attendons-nous de celui-là. Quand cela changera-il? Qu’est ce qu’il faut faire pour que cela change ? 
Vous qui venez-ci au camp tous les jours si vous n’êtes pas capable de changer dans vos comportements où viendra le changement ?
Vous avez dit que vous ne connaissez pas le miroir, pourtant il y en a tant. Mais je vais vous dire quelque chose de pertinent.

 

NE PARLEZ PLUS DE DIEU SEULEMENT DE VOS LEVRES MAIS DE VOS COEURS

Ne pleurez plus. Vos parents mettaient longtemps parce qu’ils avaient la crainte de Dieu en passant par l’amour de leurs frères. Aujourd’hui, vous parlez de Dieu de vos lèvres mais, la parole de Dieu est finie dans vos cœurs. Ça ne sert à rien de courir au village pour dire que vous partez à l’enterrement. Moi, j’ai déjà dit que je n’irai plus au village pour les enterrements. Peu sont ceux dont le Seigneur a fait appel. Aujourd’hui, on dit : « je vais aller prendre le crayon pour me faire de l’argent ». Ça me rappelle quelque chose.
J’ai appris que dernièrement quand on a demandé à un autre de l’argent à la radio, il a répondu que c’est moi qui suis derrière. Alors, que je ne connais même pas leurs histoires là. J’ai dit et je dirai toujours, on ne doit pas prendre le crayon au bureau lumière pour escroquer. Vous avez parlé à la radio, allez même à la télévision, ça ne me changera pas. C’est comme ça !
On ne prendra plus de crayons, des trucs pour dire qu’on est monté, on est descendu. Ça ne se passera plus jamais ! Chaque personne est sortie pour sa santé. D’abord pour sa santé. (Ndlr : Maman Lumière parle avec beaucoup d’autorité et d’énergie) 
Moi, je peux vous en donner. Vous pouvez en avoir, il n’y a pas de problème, mais pourvu que ça aille au vrai sens. Moi, je suis très catégorique pour cela ! Si les choses étaient ainsi, c’est que moi-même, je ne suis pas en chemin pour chercher avant de manger. Ce n’est pas parce que je manque ce que je dois manger. C’est pour me présenter comme modèle. Si je reste chez moi, je ne manquerai pas mon argent de nourriture. Il faut comprendre. Même si je déclare qu’à partir de maintenant avant de me déplacer, donnez-moi l’argent du carburant. N’allez-vous pas le faire ? 
- On donnera Maman. (Ndlr : répond la foule)
- Je dis la vérité. Si je ne vous demande pas c’est parce que j’ai encore cette force. Po pyáp bvôo ! (Ndlr : Attendez que je vieillisse ; vifs cris et rires de la foule) c’est parce que j’ai encore cette force là. Ce n’est pas de cette manière qu’il faut vivre.

AFFAIRE TSAFACK ET LA FENONE : MECANISME DE FINANCEMENT

Quand TSAFACK m’avait apporté un lot de documents, de la FENONE, je lui ai demandé: qu’as-tu fait de l’argent perçu dans le cadre de la JUNACAM ? 
Suivez-moi très bien, j’ai peur que demain encore d’autres ne commettent encore ces erreurs.
Les bailleurs de fonds internationaux n’ont pas là où jeter l’argent. Et c’est une forme d’idée qu’on a pris pour vous escroquer. Je sais que beaucoup d’entre vous ont 50 000, 100 000, 200 000FCFA … dans ces histoires là. Moi je sais que je ne vous ai jamais dit cela. 
Beaucoup vont comprendre cela aujourd’hui (Ndlr : Maman Lumière regarde le ciel et dit) le père là vraiment n’aime jamais qu’on garde quelque chose en secret. Moi qui ai marché, quand je compte, j’ai déjà visité entre 13 à 15 pays. Je ne vous ai jamais dit cela. J’ai visité au moins 15 pays de cette Afrique. 
Lorsqu’on parle de bailleurs de fonds, ce ne sont pas les blancs qui cherchent là où jeter de l’argent. Lorsque tu commences d’abord à travailler sur ton projet, tu invites ton gouvernement à venir voir ce que tu fais. Quand il vient voir tout ce que tu as fait, il note. Dès lors, le gouvernement publie, il envoie dehors. Le bailleur de fond qui a la volonté de t’aider vient t’aider en fonction de ce que tu as déjà fait.
Et s’il te donne de l’argent tu ne fais rien avec, attention monsieur, tu t’amuses tu vas rebrousser. Parce que le bailleur de fond à son tour n’a pas là où jeter l’argent. Qu’est ce qui se passe ?
D’OU VIENT L’ARGENT DES FINANCEMENTS ?
Dans les pays Européens, il y a des hauts fonctionnaires et de très grands riches. Qu’est ce qu’ils font ? Pour éviter de payer beaucoup de taxes, le plus souvent, ils aident les pays pauvres. Et le pays arrête des pressions fiscales sur leurs revenus. Et leurs pays en retour baissent les taxes sur leurs activités. Ne croyez pas que vous allez rester ainsi, sans rien faire et obtenir d’eux l’argent gratuitement. A la longue vous allez finir par vendre tous vos histoires, vos ressources pour les rembourser sans le vouloir. 
Voilà pourquoi j’ai voulu conseiller mon pauvre fils si cela pouvait l’aider. Je lui ai dit : mon frère, on ne prend pas le crayon pour prendre des milliards. Ne prend pas quelqu’un pour aller le vendre au Ghana parce qu’on t’a demandé de venir au Ghana avec les malades pour percevoir de l’argent. Ce sont les fey-men, (Ndlr : Escrocs de grand chemin).Il arrive et découvre que je lui avais dit la vérité. Il rentre et d’après lui, je dois me mettre à la place de Dieu pour faire que l’argent tombe, il mange, cela devient un problème à moi. 
Il réunit les malades pour leur dire que j’ai transformé sa femme en malade etc.… Ce n’est pas un secret. Wó né zhwó gə secret. kə po pfaə a pô lə ? Həəm ! 
Ce n’est pas un secret ; je ne sais pas si vous mangez les gens avant de parler de secret puisque quand quelque chose court déjà dans les radios, ce n’est plus un secret.
Alors, voilà je lui ai dit : stop ! Vas d’abord travailler ce pourquoi tu avais perçu de l’argent à la JUNACAM et puis on pourra ajouter. 
Cela pouvait progresser si bien qu’on embauche d’autres malades pour aller travailler là dedans, si cela allait dans les normes des choses. Je ne refuse pas ; il faut avoir l’idée sociale c'est-à-dire des gens qui se groupent ainsi et créent les idées pour faire quelque chose et posent la main pour soutenir.