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ATTENTION AU DEMON

Ne savez-vous pas que lorsqu’on dit ainsi, si on voit quelqu’un se rapprocher de vous avec un type de comportement meilleur, le démon peut casser cela si bien que vous ne vous en revenez pas ? Je vous avais une fois expliqué ceci.
Un jour, dans un couple, l’homme était rentré chez lui ayant bien bu. Il ramassa un verre et lança sur son épouse, elle esquiva. Celui-ci lui déclara que : « Aujourd’hui, je vais te tuer. » Sa femme lui répondît ; « Donc, tu as déjà un jour tué si bien que tu veux aussi me tuer ? Ta maman t’avait accouché sans péché. Oooh, ça n’engage que toi. » La femme lui dit cela et accourra vers lui pour lui faire le « yayato », pour l’embrasser chaleureusement. L’homme lui répliqua : « Malgré cela, je vais te tuer. » Et la femme de répondre : « Tu ne me feras rien, ta mère n’est ni vampire, ni ton père sorcier. Où as-tu appris à tuer ? » Cela lui a cassé le moral puis l’homme est ressorti et aller trouver ses amis avant de revenir dormir plus tard.
Mais s’il disait cela et la femme répliquait négativement: « Tues-moi alors ! », c’est qu’à la longue cela devait devenir « sacré bordel » comme dit mon voisin. Parenthèses : j’ai un voisin, lorsqu’on l’attaque, il dit : « ça va devenir sacré bordel ». Un jour, je lui ai demandé ce que signifie cette expression et il m’avait répondu qu’il y a des bordelles qui ne s’amusent pas ; elles ramassent tout ce qu’elles peuvent trouver en cas d’attaque et font du boum-boum, font mal avec, avant que leurs adversaires ne réagissent, elles ont déjà gagné la partie du combat.
En ce moment ça devient, du jamais vu. Il faut entretenir notre vie de famille, du foyer, notre vie sociale, afin que tout nous soit grâce. 

SI L’ON VOUS FELICITE TROP, MEFIEZ VOUS

J’ai parlé en vous disant dès le début qu’il ne faut pas croire que tout ce que vous ferez c’est pour que l’on vous félicite. Ce n’est pas pour qu’on vous félicite. Et même si l’on vous félicite trop, ayez peur. 
-Gao !
-Oooh !
-Quand on te félicite trop, il faut parfois avoir peur parce que vous ne savez qui est qui.
Un jour à Douala, on discutait le poste du chef de la communauté Bandjoun, on est allé aux élections, et celui qui l’a remporté était fêté. Ses supporters l’ont porté très haut sur les têtes pour jubiler. C’est alors qu’un de ses adversaires s’est infiltré dans cette foule en joie et lui envoyé sa main pour lui faire mal tout en criant de joie et de victoire. Ce chef a senti mal si bien qu’il a crié pour demander qu’on le dépose. Ce nouveau chef a dû se rendre à l’hôpital à l’immédiat pour une intervention afin de trouver la paix. C’est autant de choses que vous devez savoir pour vivre. 
Si on vous apprécie trop, il faut vous méfier parce que vous ne savez qui est qui. Parfois quand je dis cela, certains disent : « Ecoutez-moi la mère ». 
Ton ennemi que tu connais aujourd’hui est mieux que celui que tu ne connais pas. Que Dieu te protège de tous ceux qui sont très proches de toi et qui font semblant de t’aimer. Tu ne connais pas ce qu’ils peuvent préparer contre toi le lendemain. Alors les malades c’est pourquoi Dieu dit : « Tu aimeras le Seigneur de toutes tes forces, de touts tes moyens et de tout ton esprit. Aime ton prochain comme toi-même. »

En le faisant ainsi, cela casse tous les liens et les ponts que le malin peut mettre pour traverser et venir vous avoir. Avez-vous compris ?

-Oui Maman.

PLEURONS NOTRE CORPS EN CE TEMPS DE CAREME

Dans le même ordre d’idée, on dit : « une petite nourriture parle. » Oui !
Dans cette période pénitentielle, il y a un langage de chez nous qui dit que : « Lors d’un deuil, chaque personne ne pleure que son corps. » On ne pleure même pas souvent le défunt. Parfois, si tu cherches à comprendre les paroles du deuil, tu verras que certains sont en train d’enterrer profondément le mort. Ô la tә gaә o tә la’ pfu a lә. Wooo. Tәm si cwәlo tә jo. (Ndlr : N’est-ce pas que tu nous disais que tu ne mourras jamais ? Sors de ton trou et voit comment on jubile.) Lorsqu’on part à un deuil, chaque personne ne pleure que son corps. En cette période pénitentielle, nous devons pleurer notre corps. En ce temps de carême, pleurons notre corps. Ce n’est plus Jésus qui souffre, mais c’est nous- même. Jésus est dans l’Esprit dans la gloire de son Père. Il est dans sa paix. Quant à nous, nous souffrons dans la masse de chair, c’est nous qui restons souffrir. C’est nous qui restons encore dans ce monde, dans le désarroi, dans l’ignorance. C’est nous qui périssons nuit et jour. C’est nous qui périssons comme enfant, mari etc. Voici le moment dont nous nous amenons dans cette période de pénitence en pleurant notre propre corps dans ces mots : 

« Oh mon corps, que voici, Seigneur, garde-le, protège moi pour que je puisse à chaque moment mieux te servir. » C’est très pertinent.
 

Comme dans le premier chant que nous avons lancé tout à l’heure. Qu’est-ce que c’était ?

Chant : CH-2 
Cyәpo o bә bu’ guŋ guŋ ko wa’ wok, pyә cәŋtә cwεnyә o ghә pә to’k wok yom dzә kuŋnyә o cum tum pyә, hapә mla’ cum guŋ guŋ, nté bo cum mla’ mla’a.
Seigneur, Tu es notre Dieu et notre sauveur, pardon ne Te fâche pas. Aie pitié de nous. Donne-nous toujours ceux qui vont chaque fois nous consoler et nous parler afin que la haine, les divisions cessent dans le monde.
Seigneur, si Tu te fâches de nous, nous périrons. Regarde Toi-même Seigneur, qu’à nos jours, deux frères de même concession ne se saluent pas par manque d’amour envers Toi. Si tu te fâches de nous, nous périrons.
Tu vois quelqu’un qui Te suit, si on l’aime trop, on va porter un gros mensonge et coller sur son dos. Ceci pour le détourner de Toi. C’est pourquoi, les gens qu’on piétine marchent toujours avec de la calebasse pour aller lancer les mains pour s’innocenter. Sachez que Dieu seul peut être témoin de chaque personne. Dieu Seul est témoin de chaque personne. C’est pourquoi j’ai dis que la patience est la première des choses. C’est ce que nous devons comprendre.
En cette période de carême, détruisez les mûrs de Berlin qui se trouvent dans vos familles ainsi que dans chaque maison. Tendez la main à celui qui vous tend la sienne car ton chemin pour aller à Dieu c’est lui. Vivre dans des familles en sachant qu’il y a quelque chose à côté de nous qui vous guette : la mort.