ML : comment ne dois tu pas connaître la personne ?
H : j’ai insisté elle n’a rien dit mais ne fait que me demander « tu connais ou tu ne connais pas ? » « comme on t’a dit que je suis sorcier , va lui dire que là où elle m’a souvent vu, si elle me revoie là-bas pour une seconde fois, qu’elle fait de moi ce qu’elle veut » elle m’a répondu que : « ça ne veut rien dire » il faut que je lui dise la vérité je lui ai répondu que : « je ne sais quoi dire »
C’est alors que dernièrement, qu’elle est venue ici au camp. Au retour elle m’a fait comprendre que : « vous maman Lumière, vous avez besoin de nous. Elle et moi » je lui dis « ah, bon ? », elle me dit « oui » je lui pose la question de savoir comment cela s’est passé pour qu’on en arrive a cette convocation. Elle me fait comprendre que c’est elle même qui est venue vous voir pour vous expliquer le problème de son foyer. Donc vous lui avez fait comprendre que nous venons ensemble avec m’a t-elle expliqué. Je lui ai fait comprendre qu’il n’y a pas de problème à cela.
Le jeudi nous étions ici. Lorsque je monte et arrive ici au camp, ce n’était plus ce qu’elle me racontait. C’est pourtant de là que j’ai constaté le contraire. C’est là où j’ai suivi que l’enfant est en train de m’accuser.
ML : que l’enfant est en train de raconter renchérie maman Lumière
C’est alors que je comprends que l’enfant déclare avoir une délégation de sorciers dont je fais parti. Et comme vous avez donc renvoyé la date d’aujourd’hui, ce samedi, j’ai dit que si je manque, ce sera comme si je me reprochais quelque chose. Et comme je suis déjà dans la famille, demain ça sera je ne sais quoi dire. Il a donc fallu que je me présente et j’explique aussi comme ça. C’est tout ce que je peux dire.
ML : comme elle dit que vous sortez la nuit pour aller boire du sang là comment est ce que cela se passe ?
L’homme : je ne sais pas ! je n’en sais rien. Je ne sais pas. C’est elle qui le dit.
(Ndlr : la foule commence à rire et murmure et maman intervient)
ML : c’est normal qu’il se justifie que riez-vous ? (à la foule)
ML : oui, où est elle ? la petite ? comment as tu fait pour savoir que c’est ton père qui t’amène ? tu vois seulement son ombre ou bien tu le vois physiquement ?
La petite : je le vois physiquement
ML : et qu’est ce qu’il te dit ?
Petite : il me dit que je prends le sang pour boire. Il me dit que je vole l’argent de ma grand mère je lui donne.
ML : et celle dont tu dis que c’est ta tante là, ce sont eux qui te donnent où c’est toi qui leur en donne ?
Petite : c’est eux qui me donnent
ML : et les autres là reconnaissez-vous ce qu’elle déclare ? (une fille accusée, l’enfant de Philomène se présente au micro et déclare)
Fille PH (FPH) : bonjour la mère
ML : bonjour
FPH : bonjour les Hommes d’Amour et de Paix
Bonjour
FPH : dans tout ce qu’on raconte là, moi, je ne connais rien. Je leur ai seulement dit que si vous me voyez encore. Dis leur que vous me faites tout ce que tu veux elle me répond : « non, on te voit ! » je leur ai seulement dit : « alors donc au camp voir la mère. Et si je suis sorcière, la mère va me guérir. Mais je ne connais pas.
ML : est ce la même chose pour les autres ?
Philo : tous ceux-ci sont mes enfants maman. Ce sont mes enfants.
Une autre fille de Philo : toujours pour ce problème, depuis ce temps, quand moi je dors je ne vois personne. Je dors simplement. Mais on vient me raconter les trucs en route.
ML : depuis quand ?
FPH : quand on m’avait touché ici
ML : oui, je sais
FPH : avant tout ça même. Quand elle racontait, je ne connaissais rien. Je leur demandais comment est ce qu’ils me voyaient elles me racontaient mais je ne comprenais rien.
ML : va t’asseoir !
FPH : oui, maman
ML : aller vous asseoir
Vraiment depuis lundi, c’est vraiment grave. Ils sont nombreux. Ceux-ci n’acceptent même pas d’autres acceptent.
A l’immédiat, une jeune fille sort de la foule assise et avance rapidement au microphone. Il s’agit de celle qui hier se nommait l’enfant de Lucifer ; les trois serpents de Pharaon (les 3 SP).
Les 3SP : j’ai quelque chose à dire  ça ne  sert à rien que l’on se cache. Moi j’ai pris la décision de servir Dieu, ce que dit la petite fille est réel elle ne peut pas mentir. C’est la vérité.

Réaction de maman Lumière
Le savez vous ? (à la foule)
Non maman !
Il y a quelque chose que vous deviez comprendre.
Quand tu entres chez quelqu’un, et tu y demeures, peux tu ignorer ceux qui y habitent ?
Non maman.
Même si tu sors après, tu n’ignore pas ceux qui sont dedans. Il faut connaître cela. Lorsque tu entre et sors, tu comprendras et tu sauras avec qui tu y étais. Même si tu n’y retournes pas. Tu sauras dans ton âme et conscience que tu étais là avec telle ou telle personne comme il y a plein d’innocents, moi je ne bouscule pas. Je ne bouscule absolument rien mais je sais tout simplement que ceux qui ont été déjà touchés sont libérés. A cet effet, ne prenez pas cet alibi pour exclure les autres de ce groupe. C’est là où je vous dirai non. Ceux qui ont été déjà touchés sont libérés. Quant à ceux qui ne sont pas encore touchés, qu’ils réfléchissent parce que quand on parle des choses ainsi, surtout des choses qui concernent l’esprit. Certains peuvent en souffrir sans connaître.

Par exemple j’ai une femme ici qui est venue me dire : « maman, j’ai un problème. Je passe ma nuit à marcher de maison en maison pour coucher les femmes et quand je reste ainsi, je prie toujours que Dieu me délivre de toutes ces situations  mais je viens te demander pardon que tu puisses m’enlever cet esprit là. Moi, je sens que je suis homme et femme » ce sont les choses qui se passent. Elle a cette volonté de se libérer.
Aussitôt on voit une fille jeune sortir encore de la foule pour s’approcher du micro et maman intervient.

ML : es-tu aussi parmi ? 
Une femme répond « non maman, c’est ma fille »
Puis  maman l’a laisse s’exprimer. C’est une collégienne.
Bonsoir maman ! bonsoir à tout le monde »
Je suis encore venue au micro parce que je n’avais pas fini la fois passée de parler parce que je tremblais et je ne pouvais pas me tenir longtemps debout.
ML : et maintenant, est ce que ça va mieux ?
Collégienne : ils sont là mais, maintenant, ils ne peuvent plus rien . déjà que moi même j’ai décidé qu’ils ne peuvent rien me faire, ils ne pourront plus me dominer. Et aussi, puisqu’à cause d’eux j’ai eu trop de problème. J’ai raté beaucoup de choses à cause d’eux.
Apparemment, lors des dernières voyages que j’ai eu à effectuer avec eux, l’avant dernier voyage ils m’avaient amené dans un endroit désert où nous marchions que dans des fleurs. Nous ramassions des habits. Et je leur ai demandé à qui appartenait ces habits que nous ramassions, ils ont dit que c’étaient les habits des gens qui étaient passés avant moi. On a ramassé les habits, marché, ramassé et beaucoup marché. On n’y trouvait aucune maison. On marchait seulement sur les fleurs sans toutefois voir le sol. Tout en ramassant toujours. Au fur et mesure que nous ramassions, j’étais derrière et avançait doucement. C’est alors que quelqu’un est sorti du derrière me demander où je partais. J’ai donc dit que je partais avec ceux que je suivais. Celui là m’avait donc demandé de rentrer. Que ce ne sont pas des gens biens, qu’ils devaient m’amener me tuer. Et lorsque cet homme a fini de me parler, il est parti.
Dès que je me suis retournée pour rentrer comme m’a conseillé cet homme, ils m’ont rattrapé et me dire que : « pourquoi est ce que tu rentres ? » je leur ai répondu que j’étais fatigué de marcher et j’étais sur le point de retourner chez nous. Ils ont alors adopté une attitude bizarre et m’ont demandé de monter sur la voiture, on va m’amener rapidement. Et je leur ai répondu que : « je ne voulais plus partir avec eux, je veux seulement rentrer chez nous ». c’était l’avant dernier voyage. 
Au dernier voyage, ils m’ont amené dans un autre monde avec beaucoup de lumière où on ne voyait  ni terre, ni poussière, ni poteau électrique et on y trouvait maisons et des gens qui y vivaient comme on vit ici. Ils m’ont montré une maison dans laquelle se trouvait une famille dont ils disaient que c’était la mienne avec un papa dont ils disaient que c’est mon papa. Ils m’ont présenté une femme comme étant ma mère et trois autres filles comme étant mes sœurs. Ils me disaient que je les ai laissé pour venir dans ce monde ils ont vu que je souffrais beaucoup c’est pourquoi ils sont venus me récupérer de ce monde pour aller m’installer dans celui là. je leur ai dit que je ne vois en quoi je souffre dans ce monde ci parce que je mange bien et je dors dans un lit confortable et je suis dans une maison où je dors et je me lève chaque matin sans que l’on me demande quoi que ce soit. Ils me disent qu’ils voient que je se suis pas à l’aise ici et me propose de demeurer dans ce monde là avec eux. J’ai dis non. Puis ils m’ont laissé avec les trois filles qu’ils disaient que c’étaient mes sœurs et ces dernières ont commencé à me raconter que tu nous laisses dans ce monde pour aller souffrir dans le monde des vivants, on dit que tu rentres, tu ne veux pas. Reste ici avec nous non ? Je leur ai dit que je ne veux pas rester avec eux et que je n’y rentrerai que quand Dieu aura décidé que je vais mourir.
Après cela, ils ont préparé une espèce de nourriture blanche et pâteuse comme la bouillie puis ils m’ont demandé de manger c’est  alors que je leur ai dit que je ne peux pas manger cela, ce n’est pas le genre de nourriture que l’on mange chez nous. Ils m’ont forcé à la manger et j’ai refusé. La femme qu’on présentait comme ma mère et qui avait préparé ce repas vient et se fâche et déclare « on t’amène dans ton monde, on te montre ta maison, ta famille, tes sœurs et on te donne à manger tu refuses. Tu te crois même où ? il faut même rentrer chez vous. Rentre et ne reviens plus jamais ici. C’est alors que je suis rentrée.
Il faut noter qu’avant ce dernier voyage que j’ai effectué avec eux, j’étais tombée à l’école. Ils m’ont amené devant leur grand-mère.